Le temps de pratique sportive chez l’enfant

temps de pratique sportive

Les caractéristiques physiques d’un enfant diffèrent de celles d’un adulte. C’est indéniable ! Les enfants possèdent des spécificités physiologiques dont l’évolution principale représente la croissance. C’est aussi pour cela, qu’il est nécessaire de bien définir le temps de pratique sportive d’un enfant.

Un enfant qui pratique du sport de compétition possède des qualités sportives supérieures aux autres enfants. Il bénéficiera d’un entraînement spécifique et surtout spécialisé. Le sport offre certes un environnement positif qui vise à renforcer le développement psychologique et la croissance physique de l’enfant, mais il doit être bien encadré.

L’encadrement passe par la définition d’un rythme d’entraînement approprié. C’est important pour assurer le bien-être de l’enfant.

Le temps de pratique sportive : Comment le calculer ?

Pour commencer, l’âge d’un enfant doit correspondre au temps de pratique maximum par semaine. En effet, c’est une étude américaine menée par des Chercheurs du Centre médical de l’Université de Loyola en Californie qui le démontre. Ils ont effectivement prouvé que l’âge est un facteur déterminant qui représente le temps maximum de pratique.

Par exemple, pour les enfants âgés de 6 ans, il est recommandé de respecter un temps de pratique de 6 heures maximum par semaine. Bien évidemment, il est préférable de diversifier les disciplines sportives. Pour quelle raison ?

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Parce qu’un enfant qui pratique une seule activité de manière intensive, s’expose davantage à des risques de fatigue, de fractures et de maladies de croissance.

Pour que vous puissiez mieux comprendre, voici un autre exemple :

Un enfant de 12 ans qui pratique du tennis = Un temps de pratique maximum de 12 heures par semaine. Ce temps de pratique comprend aussi bien les heures d’entraînement que les compétitions.

Quels sont les risques si le temps n’est pas respecté ?

Comme vous pourrez le deviner, un temps de pratique extrême signifie que l’enfant bascule dans un surentraînement. Et cela n’est pas sans conséquence sur la santé physique et mentale de l’enfant.

L’un des premiers risques est bien évidemment les blessures. À savoir que les jeunes athlètes sont plus susceptibles de se blesser s’ils dépassent le temps de pratique. D’autant plus, s’ils ont dépensé plus de deux fois le temps à s’entraîner. Les blessures peuvent être graves et ainsi empêcher l’enfant de s’entraîner pendant une très longue période.

Outre les blessures physiques, vous avez aussi les blessures psychologiques. Du surentraînement combiné à un environnement sportif compétitif peut impacter négativement sur le mental et le moral de l’enfant. Il se sentira constamment dans l’obligation d’être performant au point de négliger son propre bien-être.

D’où le fait de proposer un environnement sportif sain à votre enfant afin qu’il soit encadré par un professionnel du sport expérimenté, bienveillant et qualifié.

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